en écoute : http://www.deezer.com/fr/user/animaamin/albums/1#music/result/all/syd%20matters, notamment "Lost Bird".
Introduction:
Réflexion sur les termes H et M : ils désignent souvent une conduite.
sur cette notion de conduite : toute conduite se définit relativement à des codes sociaux imposés par une société:
=> aussi ne peut-on être héroïque et/ou marginal, que par rapport à une conception propre à une société donnée, à un code social qui me détermine ainsi.
=> primauté de cet aspect dans la situation de Robinson.
=> C'est donc toujours dans le regard d'autrui que je suis héroïque ou marginal.
=> dès que l'on change de société, aussi bien sur le plan culturel que historique, les codes changent.
=> H et M = des notions relatives à un TEMPS / LIEU / NATION.
L'Héroïsme :
_ Le héros :
-> L'Antiquité le présente comme un DEMI-DIEU. Né d'un humain et d'un dieu tel Hercules (Alcmène et Zeus ou Persée.)
Etymologiquement, il signifie "chef de guerre" => lié au domaine de la guerre.
Qu'il jouisse d'un statut semi-divin souligne que règne une hiérarchie humaine dont il occupe la place la plus éminente.
-> Peu à peu, ce terme tendra à désigner le personnage essentiel et central de l'EPOPEE et de l'OEUVRE DRAMATIQUE.
-> Le héros devient également le REPRESENTATION IDEALE à travers laquelle UNE COLLECTIVITE nationale se reconnaît.
Dans toute forme de société, on investit des qualités idéales en un homme qui incarne le héros. La suprématie des qualités morales humaines se trouvent dès lors réunies en un seul être.
Cette définition confère au terme un statut quasi-synonymique de "champion". (Enéïde, Virgile : Lorsque deux peuples avaient à se battre, ils désignaient chacun un champion destiné à combattre celui du camp adverse et ce, dans le dessein d'éviter de sanglantes pertes humaines. Il représente ainsi la NATION par ses qualités, caractéristique que partage le héros. Note : David et Goliath.)
=> Héroïsme et Héros requièrent LA RECONNAISSANCE D'UN GROUPE.
Au XVIIème, France : cf. le dictionnaire de Furetière (grammairien) sa déf. du héros :
"D'autres tirentce mot du grec EIREN qui en grec signifie DIRE (équivalent du DICERE latin) les héros étaient ceux qui par leur ELOQUENCE maniaient les Peuples comme ils voulaient, leur donnant de l'horreur pour le vice en mêm temps que par leurs paroles et exemples ils les portaient à la vertu."
-> F. introduit la notion essentielle qu'est l'importance accordée à l'ELOQUENCE : Le pouvoir de la parole notamment en tant que mode de prise de parole qui définit l'Héroïsme.
-> Il est ici intéressant de rapprocher cet aspect de la conception du théâtre comme LIEU DE LA PAROLE.
Une sympathie naturelle est à l'oeuvre entre les termes/notions de THEATRE (lieu de la parole) et de HEROS (il détient la force de la parole.)
-> F. souligne également la possibilité d'un DERAPAGE POSSIBLE : une domination du héros exercée sur un groupe au sens où chaque héros constituerait un tyran en puissance.
_ La figure dramatique la plus représentative de l'héroïsme français est LE CID.
Hugo vénère quant à lui Corneille et Le Cid. Il désirait devenir LE Corneille du dix-neuvième siècle. Le personnage-éponyme l'intéresse au plus haut point, et ce, notamment en raison d'une "fibre espagnole" très vive dont il était possesseur.
_ LE CID : Héros espagnol que ne peut pas ignorer le Duc de Rivas.
=> Il constitue la figure fédératrice de cette forme d'héroïsme.
La pièce de Corneille nous éclaire sur certains traits caractéristiques du héros:
-> L'Héroïsme est lié à un problème de naissance : on ne peut être héros sans être issu d'une famille noble. ceci implique l'idée d'un certaine hérédité héroïque.
=> caractéristiques héroïques sont liées à la NATION et la FAMILLE.
-> Le héros est doté de grandes qualités physiques dont la BEAUTE (il en était de même dans la littérature antique) car pour les Anciens beauté physique était intrinsèque de la beauté morale.
Hugo et Rivas rompent d'avec cette tradition.
Sa séduction s'opère aussi bien sur les femmes que sur le groupe;
-> Stances lors dq il s'interroge sur le bien-fondé de son geste : l'ORDRE DU SANG, forme d'honneur supérieur, clef de voûte de la morale du héros.
Introduction:
Réflexion sur les termes H et M : ils désignent souvent une conduite.
sur cette notion de conduite : toute conduite se définit relativement à des codes sociaux imposés par une société:
=> aussi ne peut-on être héroïque et/ou marginal, que par rapport à une conception propre à une société donnée, à un code social qui me détermine ainsi.
=> primauté de cet aspect dans la situation de Robinson.
=> C'est donc toujours dans le regard d'autrui que je suis héroïque ou marginal.
=> dès que l'on change de société, aussi bien sur le plan culturel que historique, les codes changent.
=> H et M = des notions relatives à un TEMPS / LIEU / NATION.
L'Héroïsme :
_ Le héros :
-> L'Antiquité le présente comme un DEMI-DIEU. Né d'un humain et d'un dieu tel Hercules (Alcmène et Zeus ou Persée.)
Etymologiquement, il signifie "chef de guerre" => lié au domaine de la guerre.
Qu'il jouisse d'un statut semi-divin souligne que règne une hiérarchie humaine dont il occupe la place la plus éminente.
-> Peu à peu, ce terme tendra à désigner le personnage essentiel et central de l'EPOPEE et de l'OEUVRE DRAMATIQUE.
-> Le héros devient également le REPRESENTATION IDEALE à travers laquelle UNE COLLECTIVITE nationale se reconnaît.
Dans toute forme de société, on investit des qualités idéales en un homme qui incarne le héros. La suprématie des qualités morales humaines se trouvent dès lors réunies en un seul être.
Cette définition confère au terme un statut quasi-synonymique de "champion". (Enéïde, Virgile : Lorsque deux peuples avaient à se battre, ils désignaient chacun un champion destiné à combattre celui du camp adverse et ce, dans le dessein d'éviter de sanglantes pertes humaines. Il représente ainsi la NATION par ses qualités, caractéristique que partage le héros. Note : David et Goliath.)
=> Héroïsme et Héros requièrent LA RECONNAISSANCE D'UN GROUPE.
Au XVIIème, France : cf. le dictionnaire de Furetière (grammairien) sa déf. du héros :
"D'autres tirentce mot du grec EIREN qui en grec signifie DIRE (équivalent du DICERE latin) les héros étaient ceux qui par leur ELOQUENCE maniaient les Peuples comme ils voulaient, leur donnant de l'horreur pour le vice en mêm temps que par leurs paroles et exemples ils les portaient à la vertu."
-> F. introduit la notion essentielle qu'est l'importance accordée à l'ELOQUENCE : Le pouvoir de la parole notamment en tant que mode de prise de parole qui définit l'Héroïsme.
-> Il est ici intéressant de rapprocher cet aspect de la conception du théâtre comme LIEU DE LA PAROLE.
Une sympathie naturelle est à l'oeuvre entre les termes/notions de THEATRE (lieu de la parole) et de HEROS (il détient la force de la parole.)
-> F. souligne également la possibilité d'un DERAPAGE POSSIBLE : une domination du héros exercée sur un groupe au sens où chaque héros constituerait un tyran en puissance.
_ La figure dramatique la plus représentative de l'héroïsme français est LE CID.
Hugo vénère quant à lui Corneille et Le Cid. Il désirait devenir LE Corneille du dix-neuvième siècle. Le personnage-éponyme l'intéresse au plus haut point, et ce, notamment en raison d'une "fibre espagnole" très vive dont il était possesseur.
_ LE CID : Héros espagnol que ne peut pas ignorer le Duc de Rivas.
=> Il constitue la figure fédératrice de cette forme d'héroïsme.
La pièce de Corneille nous éclaire sur certains traits caractéristiques du héros:
-> L'Héroïsme est lié à un problème de naissance : on ne peut être héros sans être issu d'une famille noble. ceci implique l'idée d'un certaine hérédité héroïque.
=> caractéristiques héroïques sont liées à la NATION et la FAMILLE.
-> Le héros est doté de grandes qualités physiques dont la BEAUTE (il en était de même dans la littérature antique) car pour les Anciens beauté physique était intrinsèque de la beauté morale.
Hugo et Rivas rompent d'avec cette tradition.
Sa séduction s'opère aussi bien sur les femmes que sur le groupe;
-> Stances lors dq il s'interroge sur le bien-fondé de son geste : l'ORDRE DU SANG, forme d'honneur supérieur, clef de voûte de la morale du héros.
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