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    TD 2, première étude de texte, Le Songe.

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    Messages : 183
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    TD 2, première étude de texte, Le Songe. Empty TD 2, première étude de texte, Le Songe.

    Message  Admin Dim 12 Oct 2008, 3:04 am

    HOMOMATERIALITE du signe = ce qui est représenté sur la scèene et qui fait signe dans le réel.

    = Notion pose problème lorsqu' il est question d' illusion théâtrale.

    Le genre dramatique est tout disposé à accueillir des opérations de brouillage par le reoucrs d'enchâssement d'une fiction seconde dans une fiction-cadre mettant en danger la réalité.

    C. Biet, critique : Le principe de l'enchâssement est particulièrement affectionné au XVIIème siècle. "Le spectateur qui voit bien que des comédiens évoluent sur la scène souscrit au fait qu'ils représentent des personnages dans un univers fictif mais il s' aperçoit peu à peu ou d'un coup que cet univers fictif est le lieu d'un théâtre et que les personnages sont redevenus comédiens".

    Au cinquième acte de l' "Illusion comique" de Corneille: Finde l' illusion magique, le personnage prend conscience que ceux qu'ils prenaient pour des personnages sont en réalité des comédiens. La mort du héros s' avère être une fausse mort ce dernier étant en réalité acteur.

    Le plaisir résulte du fait-même d' avoir été piégé.

    Un pacte : Le spectateur (S) doit se mettre en position de croire vraiment ce qu' il sait être faux, accepter d' être dupé. mais jamis se départir de ces deux attitudes que constituent l'adhésion et la dénégation. Le S oscille ainsi entre ces deux pôles.

    ANNE UBERSFELD, "lire le théâtre II, l' Ecole du spectateur" :

    "Le théâtre appartient à l'une et l'autre de ces catégories à la fois :(arts de la performance tels que la danse ou la musique et aux arts de la représentation mimétique comme le cinéma, la peinture) les signes de la représentation sont à la fois des ETRES-LA, des présences performantes et le signe d'autre chose. UN REEL QUI FAIT SIGNE, telle pourrait être la définition sémiotique du théâtre. Le comédien est à la fois la présence de signes physiques, d' activités auxquelles le spectateur assiste directement, et le VALANT-POUR une absence, un imaginaire. Ainsi le personnages est à la fois le comédien X avec son corps et sa voix, dont les signes sont donnés au spectateur, et Jules César, personnage historique mort, à la place duquel il se tient fictivement. A la fois le comédien imite des actions humaines, à la fois il les fait.
    De là le caractère double et paradoxal du signe théâtral. Si on ne se tient pas fermement à cette distinction fondamentale, on risque de tomber dans toutes les confusions : prêter au comédien ce qui appartient au personnage et surtout ne pas comprendre ce qui est l'originalité propre du signe théâtral, son double statut.
    La confusion est d'autant plus facile et tentante que le spectateur la fait ou croit la faire (...) l'aspect PERFORMANCE du signe et son aspect MIMETIQUE ne sont pas vraiment perçus simultanément mais par une sorte de va-et-vient rapide (...).

    L'une des caractéristiques du signe théâtral est d'être homo-matériel à ce qu'il représente. L'image d'un homme est sur la scène un hoomme, l'image d'une chaise, une chaise. Le signe théâtral a la même substance de l'expression que ce qu'il représente (...)."

    Le va-et-vient opéré s'accompagne d'une alternance entre identification et dénnégation.
    Le pacte engagé avec le spectateur est le suivant : Le spectateur soit se mettre en position de croire vraiment ce qu'il sait être faux, se doit d'accepter d'être dupé sans jamais se départir de ces eux attitudes, adhésion et déni dont le mouvement est concomittant.
    Le plaisir repose sur l'acceptation de ce pacte.

    -> début Acte III, p. 109 : Première fois où jouent les acteurs, étape de la mise en espace (l'un des moments constitutif de la fabrique de théâtre). Sorte de "répétition" à l'issue de laquelle Bottom se retrouve transformé en âne.

    Intro. : XIXème : découverte de Sh. en Ffrance. De vient "génie-étendard" brandi par les Romantiques en réaction à l'esthérique classique. Grizot dans sa "Vie de Sh." énonce clairment le statut de modèle reconnu au dramaturge anglais.
    Il peut dans un premier temps apparaître comme paradoxal que des artistes désireux d' élaborer une nouvelle forme théâtrale prennent comme chef de fil un auteur anglais du XVIIème siècle.

    -> Charles Nodier : "Le génie de Shakespeare et la nature ne sont qu' une seule et même chose".

    -> Hugo : "Shakespeare est avant tout une imagination".

    =>L'esthétique de Sh. aurait pour caractéristique d' opposer imagination et contrainte, Nature et conventions.

    => Idée d'une LIBERTE qui DOMINE : L'auteur élizabéthain fournit un malange des genres réclamés par Hugo dans la préfece de CROMWELL : union du Sublime et du Grotesque.

    SCHLEGEL voit dans ce qu'il nomme "contraste pittoresque", l'une des qualités du dramaturge anglais. car l'on y découvre "ce rapport continuel des choses les plus opposées".
    En effet, la pièce mêle personnages aritocratiqes et divintés paîennes issues du folklore ainsiq eu des figures populaires tournées en dérision, particulièrement coquaces.

    Une cohorte de clowns : Lecoin = 1ère émanation du grotesque.
    La scène 1 de l'acte II voit le comédien intervenir pour la 2ème fois.
    La 1ère fois : inscrit le personnage (pg) en marge du lieu.
    Sphères autonomes au départ : la noblesse athénienne et l'univers féérique sont séparés de Lecion et de sa troupe.
    Un glisssement survient, Bottom quittant le spectacle des comédiens pour prendre part au chassé-croisé amoureux manigancé par Puck. Entrent à cet endroit en collision deux * distinctes : Le merveilleux prend le relai de l'illusion théâtrale.

    Cette substitution d'une illusion à l'autre prend d'auatnt plus de relief que s' associe une référence particulièrement appréciée du Baroque.

    Usant d' un procédé d'emboîtement, la scène propose un exercice méta-critique dont elle est l'enjeu.

    Problématique soulevée par le passage : Le pastiche de l' illusion théâtrale est congédié par le recours au merveilleux. (Arrivée de Puck et disparition de Lecoin. aff une illusion plus parfaite débouche de façon innatendue sur un éloge de l' activité imagninaire traçant l'attitude idaéale du S.?

    Cette troupe amlgrè la médiocrité dont elle fait preuve semble néanmoins démontrer toute la mécanique du théâtre.
    L'illusion est évacuée et subtilisée par la magie de Puck, autre illusion du travestissement du réel.
    Cette substitution aboutit à une valorisation du travail du comédien.
    L'acte V en fournit une démonstration : Thésée paraît en effet assez satisfait.

    La substitution de l' illusion magique est instantanée et immédiate.

    Lecoin et les membres de sa troupe attestent d'une conscience du fait théâtral.

    I. DES CLOWNS SUR LE THEATRE

    La troupe de Lecoin rassemble "tous ceux qui dans Athènes ont été jugés capables de jouer (...) intermède".
    La scène 2 de l'acte I a rendu aux spectateurs leur talent plus que suspect.
    L'acte III nous les présente en situation de comédiens aussi sont ainsi délivrés les ELEMENTS d'une PRATIQUE THEATRALE.

    a) Une série bien comprise.
    Bien qu' il s' agisse d' une troupe amateure, certains des membres la composant se montrent sensibles aux conditions d' élaboration de la pièce : Au regard du projet, de la constitution de l' espace de jeu, de la réception de cette piècer. De fait, il apparaît comme évident qu' ils manifestent une conscience des éléments constitutifs à la pratique théâtrale.

    La préoccupation qui les occupe le plus s' attarde sur la création de l' espace ("pelouse verte", "scène"...) = Reproduction du lieu théâtral.

    Cet espace est présenté comme le fruit d'une illusion première, valeur définitive, nécessaire et irréfutable.
    => De fait importance des locutions suivantes : "faire come si", "on dit que"...

    L'espace SCENIQUE constitué par Bottom est intégré à l' ESPACE THEATRAL. Se montre sensible à la réception : il s' agit d' un spectacle fait pour être vu et objet du regard.
    Le public apparaît à travers certaines expression telles que "le duc", "les dames", "les belles dames"...

    Le projet transparaît à travers le lexique employé : il est question de comédie, de rôle et de jouer => les comédiens se montrent donc tout à fait sensibles à l' ILLUSION bien qu' imparfaitement.

    Trois apparitions de Lecoin correspondant aux trois étapes participant à l' élaboration de la construction du spectacle : 1.Description de rôles; 2.Répétition; 3.Représentation.


    b) une séance de travil.

    Une troupe composée de six membres faiblement individualisés : Seuls Lecoin et Bottom jouissent d' un statut clairement identifié.

    Bottom correspond à la figure du comédien dont seule la vanité semble tenir lieu de talent (Scène II Acte I "gare aux yeux de l' auditoire"=> Sorte de Matamore citadin.
    En tant que Bottom = déjà incarnation d' un emploi en de hors de la fiction : Soldat prétentieux, fanfaron.

    Lecoin bénéficie d' une facture plus intéressante : son rôle est important dans la fabrication de l' intermède. Intervient à tous les stades de la fabrication, a vraisemblablement proposé le texte de la pièce.
    Figure de régisseur et de scénographe : soulève les problèmes du clair de lune et du mur.
    Egalement directeur d'acteur, s' improvise metteur en scène ce que révèle l' usage du futur à valeur injonctive et de l' exclamation : "Vous entrerez", "Allons!", "Asseyez-vous!".
    Ses indications en matière de direction d' acteurs s' en tiennent aux allers et venues et n' intègrent pas l' espace ludique.

    Cette conception mécanique ne sert bien entendu pas à mettre en place l' illusion théâtrale.


    c) Des personnages grotesques.

    _Une comédie baroque : y préside les thèmes de l' ERREUR et de l' ILLUSION.

    _THEATRUM MUNDI : "La vie n'est qu'un pauvre comédien qui se pavane et s' agite sur la scène et qu' ensuite on n' entend plus." ("Macbeth")
    L'univers réel est vu à travers le prisme de la métaphore théâtrale.

    _autre exemple d' imbrication du théâtre dans le théâtre : mise en abyme se produisant à la fin de l' acte III de "Hamlet" : le lien s' établit entre eux structures enchâssées, la pièc enchâssée emprunt la structure de la pièce-cadre.
    => "Construction du monde rthéâtral, miroir du monde réel qui n'est qu' apparence dans un jeu de miroirs répétés : Hamlet fait jouer devant la Cour une pantomime qui évoque l'assassinat de son père" (P.Brunel).

    _Le mécanisme du théâtre dans le théâtre fonctionne en négatif dans le Songe => parodique.
    Nul caractère herméneutique, ne révèle rien contrairement à "Hamlet" // meurtre (la pièce enchâssée mobilise des préoccupations similaires à la pièce-cadre), ici : CONTREPOINT GROTESQUE.

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